L’organisation en unités d’enseignement (70 % d’UE fondamentales, 30 % d’UE complémentaires optionnelles ou transversales) permet à l’étudiant de personnaliser son parcours. Pas question toutefois de piocher au hasard parmi les disciplines ! Le choix doit correspondre à l’acquisition de compétences précises, dans le cadre d’un diplôme, et en vue d’une insertion professionnelle ou d’une poursuite d’études.
Grâce à la validation des études par crédits, il est possible de changer de filière, de cursus ou de se réorienter sans perdre ses acquis.
À la fin du 1er semestre (S1) ou du 2e (S2), notamment, il est possible d’être aiguillé vers une autre licence ou un DUT, voire un BTS.
En licence, tout étudiant a la possibilité de changer de spécialité, du 1er semestre jusqu’à un stade avancé du cursus, moyennant un supplément de travail dans la formation d’accueil. De même, il est possible de passer d’un master à finalité recherche à un master à finalité professionnelle en cours d’études.
Et à tous les niveaux, des passerelles sont envisageables vers d’autres filières : les étudiants de licence qui n’ont pas l’intention de poursuivre en master après la L3 peuvent s’orienter par exemple vers un BTS ou un DUT de domaine proche (en L1 ou L2), ou vers une licence pro (après la L2). Ils peuvent aussi rejoindre une école spécialisée (après la L2 ou la L3)… Une condition : avoir bien mûri son choix !
L’université a mis en place des dispositifs visant à favoriser la réussite en licence. L’étudiant est guidé dans la construction individuelle de son parcours par des enseignants référents, les personnels chargés de l’information, de l’orientation et de l’insertion professionnelle des étudiants, et les tuteurs. Dans certaines universités, les enseignants proposent un bilan en fin de semestre pour faire le point et effectuer des réajustements en proposant, par exemple, des enseignements de mise à niveau, voire des réorientations si nécessaire.
Source: http://www.onisep.fr/Contenus-editoriaux-sans-arbo/Les-etudes-a-l-universite